Christine de Suede

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Christine de Suède | Concert

 

La vie de Christine de Suède semble tout droit sortie d’un roman – ou mieux, d’un opéra. Née le 18 décembre 1626 à Stockholm, elle terminera ses jours à Rome en 1689, après un exil qui l’amènera à rencontrer toujours plus de protagonistes dans les différents actes de sa vie. Grande amoureuse et défenseuse des arts, sa vie est marquée par l’omniprésence de la musique dont elle sera une grande parraine. Ce concert retrace musicalement sa vie en trois étapes – et un prologue – à travers des œuvres qu’elle aurait pu entendre, ou encore commandées.

 

Prologue : le couronnement et l’abdication. Le concert s’ouvre par une sélection d’œuvres qui auraient pu faire office lors de son sacre – dont on ne sait rien musicalement parlant. Le sommet de ce moment se trouve en le Veni Sponsa Christi de Carissimi (dont Christine était une admiratrice, et le rencontrera bien plus tard). Mais le prologue, réjouissant, se clôt brutalement par le Fader War, qui fut chanté lors de son abdication.

 

Le premier acte prend comme décors la ville d’Innsbruck en 1654, alors que Christine est invitée par l’Archiduc Ferdinand Charles d’Autriche, elle y affirme sa nouvelle conversion au catholicisme et assiste à la représentation de L’Argia, opéra du compositeur impérial Antonio Cesti, donné en son honneur. Le troisième acte est son bref passage à la cour royale française en 1657 en 1657. Si Lully n’a pas encore écrit ses grands motets – c’est Henry Du Mont qui occupe alors cette fonction. Dernier acte : Rome. Christine est alors une grande mécène et entretient de nombreux compositeurs comme Stradella et Melani. Ce dernier a écrit un somptueux Requiem conservé dans la Collection Santini qui regroupe de nombreux biens artistiques, accumulé par la plus européenne des princesses de son temps.

 

Les Productions de l’Opéra Royal.


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Prestige – Comprend un verre de champagne offert.

Programme et distribution

Malena Ernman, Mezzo-soprano

Maîtrise de Paris / CRR

Solistes de l’Académie de l’Opéra Royal

Chœur de l’Opéra Royal

Orchestre de l'Opéra Royal

Consort Musica Vera

Jean-Baptiste Nicolas, Direction

 

Programme

Christine de Suède

 

D’après André Danican Philidor (1652-1730)

La Suèdoise

 

Gustav Düben (1629-1690)

Venite Sancte Spiritus

 

Giacomo Carissimi (1605-1674)

Veni Sponsa Christi

 

Gustav Düben

Fader War

 

Antonio Cesti (1623-1669)

L’Argia : prologue

 

Henri Du Mont (1610-1684), Michel Lambert (1610-1696) et Jean-Baptiste Lully (1632-1687)

Airs de cours et extraits d’Alcidiane

Alessandro Melani (1639-1703) et Antonio Bertali (1605-1669)

Requiem et extraits de la Missa Archiducalis

Chapelle royale de Versailles

La Chapelle Royale fut achevée en 1710 à la fin du règne de Louis XIV. Jules Hardouin-Mansart proposa le plan au roi en 1669. Le Premier Architecte mourut en 1708 sans voir la fin des travaux qui furent repris par son beau-frère Robert De Cotte. Le monarque régnant ne venait que pour les grandes fêtes religieuses où il recevait la communion, pour les cérémonies de l'Ordre du Saint-Esprit, pour les baptêmes et mariages des enfants royaux célébrés de 1710 à 1789. Cette chapelle palatine exceptionnelle fut également utilisée pour une large gamme de cérémonies religieuses, y compris le mariage de l'archiduchesse Marie-Antoinette avec le futur Louis XVI.

Au-dessus de l'autel, autour de l'orgue de Clicquot décoré d'un fin relief du roi David, joué par de grands maîtres comme François Couperin, la musique de la Chapelle, célèbre dans toute l'Europe, chantait des motets tous les jours pendant tous les offices religieux. Aujourd'hui, le Dixit Dominus ou le Messiah de Handel, les Oratorios, le Magnificat, les Cantates ou les Passions de Bach, le Stabat Mater de Pergolesi ou le Te Deum de Charpentier résonnent dans cette architecture majestueuse.

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